Alfred BOUCHER photographie anonyme

Alfred BOUCHER

Bouy-sur-Orvin, 1850 – Aix-les-Bains, 1934

Après avoir suivi l’enseignement de Marius RAMUS, de Paul DUBOIS puis d’Augustin DUMONT, Alfred BOUCHER est admis à l’Ecole des Beaux-arts de Paris en 1869 et décroche le deuxième prix de Rome en 1876 avec “Jason décrochant la toison d’or”. Portraitiste de renom, BOUCHER reçoit de nombreuses commandes publiques. L’artiste se plait autant à représenter des allégories que des travailleurs anonymes, à mêler monde politique et monde rural.

Il fut le professeur de Camille CLAUDEL et le fondateur de la ville des artistes, La Ruche à Paris.

FOCUS

Après avoir suivi l’enseignement de Marius RAMUS, de Paul DUBOIS puis d’Augustin DUMONT, Alfred BOUCHER est admis à l’Ecole des Beaux-arts de Paris en 1869 et décroche le deuxième prix de Rome en 1876 avec “Jason décrochant la toison d’or”. Portraitiste de renom, BOUCHER reçoit de nombreuses commandes publiques. L’artiste se plait autant à représenter des allégories que des travailleurs anonymes, à mêler monde politique et monde rural.

Alfred Boucher "Jason enlevant la Toison d’or" Plâtre Second prix au concours du Prix de Rome de 1876

Biographie

C’est le fils d’un ouvrier agricole. Le sculpteur Marius RAMUS le prend pour élève. Médaillé en 1874 et premier second grand prix de Rome en 1876 pour « Jason enlevant la Toison d’Or ». Dès cette époque, il donne ses premiers cours de sculpture à Camille CLAUDEL.

De 1881 jusqu’aux années 1930, il mène une carrière de sculpteur et de peintre très reconnue. Il met sa fortune dans l’acquisition d’un vaste espace et le rachat de pavillons de l’Exposition Universelle de 1900 afin d’y loger des artistes. La « Ruche » est née, impasse de Dantzig à Paris. Le sculpteur y accueille ceux qui formeront la célèbre école de Paris, CHAGALL, SOUTINE, MODIGLIANI… Avec sa « Ruche », BOUCHER invente avant l’heure les maisons de la culture, accueillant en plus des ateliers et logements d’artistes, des salles d’expositions ainsi qu’un théâtre où COCTEAU et Louis JOUVET aimaient à jouer.

Il fréquente également son contemporain avallonnais Georges LOISEAU-BAILLY dont il donne, à la mort de ce dernier en 1913, six œuvres au Musée de Nogent-sur-Seine qu’il avait fondé en 1902.

Salon des artistes français

1874 : Enfant à la fontaine ;
1878 : Ève après la faute, plâtre ;
1881 : Pitié filiale, plâtre ;
1882 : Madame Dupuytren, plâtre ;
1886 : Au but !, groupe en bronze, récompensé au Salon de la même année. Installé à Paris au jardin du Luxembourg, envoyé à la fonte par l’occupant allemand en 1942 ;
1897 : Jean Casimir-Perier, ancien président de la République, buste en plâtre ; La Faneuse, marbre.
1912 : Minerve se préparant à partir au combat ; statue patriotique appelée S’il le faut
1921 : Monument aux morts d’Aix-les-Bains.

Récompenses et distinctions

1876 : second prix de Rome pour Jason enlevant la Toison d’Or.
1880 : L’Amour Filial, prix du Salon des artistes français de 1880.
1886 : Au but !, primé au Salon de 1886.
1900 : grand prix de sculpture de l’Exposition universelle.
Chevalier de la Légion d’honneur 31 décembre 1887.
Officier de la Légion d’honneur 3 avril 1894.
Commandeur de la Légion d’honneur 11 octobre 1906.
Grand officier de la Légion d’honneur 29 mars 1925.