Henri Harpignies

Valenciennes, 1819 – Saint-Privé (Yonne), 1916

Peintre paysagiste, aquarelliste et graveur français de l’École de Barbizon, il est l’ami de Jean-Baptiste Camille COROT (1796 – 1875).
Les paysages comptent parmi les principaux sujets d’inspiration d’Henri HARPIGNIES qui peint également un grand nombre d’œuvres dans le Bourbonnais, dans le Nivernais et en Auvergne. Anatole France l’a qualifié de « Michel-Ange des arbres et des campagnes paisibles ».

Biographie

En 1846 il entre dans l’atelier de Jean ACHARD à Paris. Après deux ans de formation, il part voyager en Italie.

De retour en France en 1850, Henri Harpignies se consacre à des bambochades enfantines en milieu paysager et rejoint Corot et l’École de Barbizon dont il subit l’influence. Liés d’amitié, les deux artistes effectuent ensemble un voyage en Italie en 1860.

En 1859, il collabore à la décoration de la salle du personnel de l’hôpital de la Charité de Paris

À son retour d’Italie en 1861, il obtient son premier succès au Salon avec sa Lisière de bois sur les bords de l’Allier. Il expose ensuite régulièrement au Salon. En 1866, il reçoit sa première médaille pour Le Soir dans la campagne de Rome, acquis par l’État.
Il réalise des œuvres décoratives pour l’Opéra de Paris, dont le panneau du Val d’Égrie, qu’il expose au Salon en 1870. Il était ami de Léon Bonnat qui fit par deux fois son portrait en 1889 (musée des Beaux-Arts de Valenciennes et Petit Palais à Paris).
Il peint les vitraux du château de Trousse-Barrière à Briare en 1895. En 1898, il est nommé Rosati d’honneur.

Henri HARPIGNIES participe à la première exposition de la SAAA en 1906 qui a lieu au Musée d’Avallon. A partir de 1878, il vit à Saint-Privé, dans l’Yonne.


“La Vachère” Avallon, 1869
Aquarelle, H. 40 x L. 57 cm.
Vue sur la tour de la Vachère ou de l’Escharguet

Non exposé