“J.
R.

Des créations de l’artiste sont présentées, xxxx dans la prochaine exposition;;;;;

“Parmi la dizaine de bijoutiers — oh ! ils ne sont pas nombreux — qui cherchent à renouveler les formes et à les adapter à nos désirs nouveaux, à nos besoins de netteté, de simplicité, à utiliser enfin les matières inventées depuis quelques années, Jean Després se place au premier rang. Ses bijoux sont sobres. Il n’y a jamais de surcharges, de fioritures ni de tarabiscotages. Les pierres précieuses sont mises en valeur par d’heureuses oppositions de couleurs et de plans”. Extrait de la revue revue Art et Décoration, 1933

Avallonnais d’adoption, Jean DESPRÉS (Souvigny, 1889 – Avallon, 1980) a été novateur dans les domaines du bijou et de l’orfèvrerie des années 1920-1930 (période Art-Déco). Artiste reconnu à Paris, il a joué un rôle important dans le développement du musée par une série de donations de ses œuvres et des créations de ses amis pour aider à l’ouverture, à la curiosité des tous les habitants pour l’art.

François PILS (1785-1867), son père, épouse Suzanne SOUDAIS le 23 janvier 1815, ils ont quatre enfants, dont Isidore PILS (Paris, 7 novembre 1815 – Douarnenez, 3 septembre 1875) l’aîné et Édouard Pils (1823-1850) le second, peintre également. François PILS participa aux campagnes de l’Empire sous les ordres du général Oudinot et du maréchal Davoust. Il dessine d’après nature les scènes militaires, et, en temps de paix, reproduit les tableaux esquissés. Jusqu’à sa mort, le 6 décembre 1867, il veille sur la carrière de son fils, se rendant presque quotidiennement dans son atelier.

Louis Becq de Fouquières, raconte que PILS était fier des esquisses paternelles accrochées au mur de son atelier et qu’il disait souvent : “C’était mon père qui était le peintre.

7 novembre 1815, naissance à Paris, de Isidore PILS.

PILS entre à l’âge de quinze ans à l’atelier de Guillaume LETHIERE (Sainte-Anne, 1760 – Paris, 1832)

Scolarité à l’École des beaux-arts, entre 2 avril 1831 et 1838.

1832, à la mort de LETHIERE, PILS entre à l’École des Beaux-Arts dans l’atelier de François PICOT (Paris, 1786 – 1868).

entre 1834 et 1836 environ (vérif date), sur la recommandation de PICOT, PILS travaille pour Jean ALAUX (Bordeaux, 1786 – Paris, 1864) à la restauration de la galerie du château de Fontainebleau, dont les peintures du Primatice.

Décembre 1836 à février 1837, tuberculeux, il entre à l’hôpital Saint Louis, dans le service du docteur Biette.

1838, Premier grand prix de peinture. Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du temple.
“Il y avait huit ans qu’il travaillait , deux sous la direction de Lethière, six sous celle de Picot”.
Ce Prix lui ouvre les portes de la Villa Médicis à Rome.

Villa Médicis, pensionnaire à l’Académie de France à Rome
Entre 4 janvier 1839 et 31 décembre 1843.

Les six années passées en Italie sont difficiles, tantôt debout et travaillant, tantôt alité ou séjournant en cures. En plus de ses envois annuels à l’Académie, il travaille à différentes idées de composition, esquisses, études.

3 décembre 1838, PILS va à Florence en passant par Chambéry, Turin, Plaisance, Parme et Bologne. De Florence , où il séjourne, il part pour Sienne et Rome.

4 janvier 1839, Il devient l’élève de Jean-Auguste-Dominique INGRES, (Montauban, 1780 – Paris, 1867), alors directeur de l’Académie de France à Rome.
Au moment où il s’installe à Rome, son frère Édouard, entre à son tour dans l’atelier de PICOT avec lequel il aura une longue correspondance tous le long de son séjour en Italie.
Juillet à septembre 1839, il séjourna aux thermes d’Ischia. Il s’installe à Naples, afin de visiter Pompéi et le musée. Il rentre à Rome vers la fin de septembre.

1840, premier envoi à Paris du travail réalisé Adam et Ève chassés du paradis terrestre, le rapport de l’Institut est défavorable.
PILS esquisse le Christ prêchant dans la barque.

1841, du fait de sa santé, PILS termine difficilement son deuxième envoi, Les Tireurs d’arc .

1843, PILS termine le troisième envoi dans des conditions un peu moins défavorables que les précédentes. Saint guérissant un aveugle.
La Mort de Philippe Benizzi. Copie d’une des fresques d’André del Sario au couvent de l’Annunziata à Florence.
Travail sur le Christ prêchant dans la barque.

1844,  retombe malade, quitte Rome et débarque à Marseille le 22 septembre 1844.

1845, entre à l’hôpital Saint-Louis dans le service du docteur Gibert pendant six mois

fin d’avril, commande par le ministère, d’un tableau représentant une scène tirée de la vie de sainte Madeleine, et destiné à l’église de la Madeleine de Rouen.

Il obtient en juillet le prix Latour-Landry

1846,  Christ prêchant dans la barque de Simon, médaille de deuxième classe au Salon.
Retombe malade pendant 3 mois.

1847, La Mort de sainte Madeleine. Ce tableau, commandé en 1846, se trouve aujourd’hui à l’église de la Madeleine, à Rouen.

1848,
mars 1848, Paris est profondément troublé. En juin, PILS rejoint la vallée de Chevreuse.

1849, premier succès au Salon par une grande composition historique avec Rouget de Lisle chantant pour la première fois la Marseillaise, chez Diétrich, maire à Strasbourg (Strasbourg, Musée historique). son père, François Pils servit de modèle pour l’un des personnages de cette composition.

1850, Mort d’une Sœur de charité, “la mère Saint Prosper, morte le 30 août 1846 à l’hôpital Saint-Louis. Reconnaissant des soins qu’il en avait reçus, Pils avait été s’agenouiller aux pieds du lit sur lequel était exposé le corps de cette sainte femme, et il avait été touché du spectacle de tous ces pauvres venant contempler une dernière fois celle qui était pour eux une mère”

1852, Les Athéniens esclaves à Syracuse, (esquisse faite à Rome en 1843) attire l’attention de l’impératrice Eugénie. Napoléon III le fait peintre officiel de ses campagnes militaires en Crimée.

1853, début de la guerre de Crimée.
“Bien qu’on ait dit et répété souvent le contraire, il n’alla pas en Orient. Il n’en eut pas la pensée, et d’ailleurs sa santé lui aurait formellement interdit un tel voyage. Mais cette guerre, survenant au moment même où il s’occupait d’études militaires, vint lui offrir de remarquables sujets de tableaux. La Tranchée devant Sébastopol, exposée en 1855, et aujourd’hui au Musée de Bordeaux, le désigna comme un des premiers peintres militaires de l’époque.”

Commande du prince Napoléon représentant le Débarquement de l’armée française en Crimée, et l’État la Bataille de l’Alma.

Expose au Salon La Prière à l’hospice.

1854, finalisation des travaux commencés en 1851 pour les décorations de la chapelle Saint-André à Saint-Eustache.

1855, commande pour le Palais du Luxembourg, salle du Sénat, Distribution des aigles.
Commande par le prince Napoléon, Débarquement des troupes alliées en Crimée le 14/9/1854

1856, s’installe à Vincennes pour étudier l’armée dans ses camps, suivre ses manœuvres, partager la vie du soldat.

1857, succès au Salon, et première médaille et la croix de chevalier. Le Débarquement de l’armée française en Crimée.

1858, décoration de la chapelle Saint-Remy à l’église Sainte-Clotilde.

1859, déclaration de guerre de la France à l’Autriche le 4 mai 1859, PILS n’a pas eu l’autorisation de suivre l’armée en Italie.

1860,  partage son atelier parisien avec le peintre Alfred DE DREUX (Paris, 1810 – 1860).

1861, La Bataille de l’Alma, destiné au Musée historique de Versailles remporte un grand succès.
“Le jury de peinture décerna à Pils la grande médaille d’honneur, et cette décision fut conforme au jugement qu’avait déjà rendu l’opinion publique.”

L’Algérie, 1861-1862, PILS séjourne deux années de suite en Algérie ; à Alger, puis s’installe au fort Napoléon en Kabylie. Il réalise une série d’études militaires d’après nature et des études pour la Fête donnée à l’empereur Napoléon III et à l’impératrice Eugénie à Alger, le 18 septembre 1860 ou La Réception des chefs kabyles par l’empereur Napoléon III

“Pendant les deux saisons qu’il passa en Kabylie, Pils traversa des crises pénibles ; il tomba sérieusement malade au fort Napoléon et pensa y mourir.”

1862, atelier attribué à PILS au Dépôt des marbres (le Dépôt des marbres est créé vers 1810 pour servir de magasins destinés aux commandes officielles d’œuvres d’art).

Professeur à l’École des Beaux-Arts de 1864 à 1875.

1863, ou 1864 (selon les sources), nommé professeur chef d’atelier de peinture à l’École des beaux-arts

Élu, le 7 novembre 1868, membre de l’Académie des Beaux-Arts (section de Peinture).

 

Mais à la mort de M. Picot, survenue au mois de mars 1868, Pils se trouvait naturelle ment désigné pour remplacer son maître : il fut en effet élu membre de l’Académie des Beaux-Arts dans la séance du 7 novembre. Il avait eu dans M. Lenepveu un concurrent redoutable, qui avait failli l’emporter sur lui.

 

 

Isidore Alexandre Augustin PILS (Paris, 7 novembre 1815 – Douarnenez, 3 septembre 1875).

PILS entre à l’âge de quinze ans à l’atelier de Guillaume LETHIERE (Sainte-Anne, 1760 – Paris, 1832)
1832, à la mort de LETHIERE, PILS entre à l’École des Beaux-Arts dans l’atelier de François PICOT (Paris, 1786 – 1868).
1838, Premier grand prix de peinture. Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du temple.
Ce Prix lui ouvre les portes de la Villa Médicis à Rome.

Villa Médicis, pensionnaire à l’Académie de France à Rome
Entre 4 janvier 1839 et 31 décembre 1843.
Il devient l’élève de Jean-Auguste-Dominique INGRES, (Montauban, 1780 – Paris, 1867), alors directeur de l’Académie de France à Rome.
1845, commande par le ministère, d’un tableau représentant une scène tirée de la vie de sainte Madeleine, et destiné à l’église de la Madeleine de Rouen.
1846,  Christ prêchant dans la barque de Simon, médaille de deuxième classe au Salon. Retombe malade pendant 3 mois.
1847, La Mort de sainte Madeleine. Ce tableau, commandé en 1846, se trouve aujourd’hui à l’église de la Madeleine, à Rouen.

1848, “Février 1848 : la Révolution éclate, la IIe République est proclamée. Quelques mois qui ébranlèrent la France politique au sein de laquelle resurgissait l’esprit de 1789 et de tous ceux qui défendirent la patrie. Les grands événements révolutionnaires sont remis à l’ordre du jour. Le tableau de Pils Rouget de Lisle chantant pour la première fois la Marseillaise allait devenir assurément un cliché de l’imagerie républicaine.” Source Musée D’Orsay
1849, premier succès au Salon par une grande composition historique avec Rouget de Lisle chantant pour la première fois la Marseillaise, chez Diétrich, maire à Strasbourg (Strasbourg, Musée historique). son père, François PILS sert de modèle pour l’un des personnages de cette composition.
1850, Mort d’une Sœur de charité, “la mère Saint Prosper, morte le 30 août 1846 à l’hôpital Saint-Louis. Reconnaissant des soins qu’il en avait reçus, Pils avait été s’agenouiller aux pieds du lit sur lequel était exposé le corps de cette sainte femme, et il avait été touché du spectacle de tous ces pauvres venant contempler une dernière fois celle qui était pour eux une mère”. Source : Louis Becq de Fouquières, Isidore Alexandre Auguste Pils, sa vie et ses œuvres, Paris, Charpentier, 1876.
1852, Les Athéniens esclaves à Syracuse, (esquisse faite à Rome en 1843) attire l’attention de l’impératrice Eugénie. Napoléon III le fait peintre officiel de ses campagnes militaires en Crimée.
1853, début de la guerre de Crimée.
Commande du prince Napoléon représentant le Débarquement de l’armée française en Crimée, et l’État la Bataille de l’Alma.
Expose au Salon La Prière à l’hospice.
1854, finalisation des travaux commencés en 1851 pour les décorations de la chapelle Saint-André à Saint-Eustache.
1855, commande pour le Palais du Luxembourg, salle du Sénat, Distribution des aigles.
Commande par le prince Napoléon, Débarquement des troupes alliées en Crimée le 14/9/1854.
1856, s’installe à Vincennes pour étudier l’armée dans ses camps, suivre ses manœuvres, partager la vie du soldat.
1857, succès au Salon, et première médaille et la croix de chevalier. Le Débarquement de l’armée française en Crimée.
1858, décoration de la chapelle Saint-Remy à l’église Sainte-Clotilde.
1859, déclaration de guerre de la France à l’Autriche le 4 mai 1859, malgré sa demande, PILS n’a pas l’autorisation de suivre l’armée en Italie.
1860,  partage son atelier parisien avec le peintre Alfred DE DREUX (Paris, 1810 – 1860).
1861, La Bataille de l’Alma, destiné au Musée historique de Versailles remporte un grand succès.
“Le jury de peinture décerna à Pils la grande médaille d’honneur, et cette décision fut conforme au jugement qu’avait déjà rendu l’opinion publique.”
L’Algérie, 1861-1862, PILS séjourne deux années de suite en Algérie ; à Alger, puis s’installe au fort Napoléon en Kabylie. Il réalise une série d’études militaires d’après nature et des études pour la Fête donnée à l’empereur Napoléon III et à l’impératrice Eugénie à Alger, le 18 septembre 1860 ou La Réception des chefs kabyles par l’empereur Napoléon III
1862, atelier attribué à PILS au Dépôt des marbres (le Dépôt des marbres est créé vers 1810 pour servir de magasins destinés aux commandes officielles d’œuvres d’art).

Professeur à l’École des Beaux-Arts de 1864 à 1875.

1863, ou 1864 (selon les sources), nommé professeur chef d’atelier de peinture à l’École des beaux-arts

Élu, le 7 novembre 1868, membre de l’Académie des Beaux-Arts (section de Peinture).

1865, commande des travaux de l’Opéra au mois d’août.

Mais à la mort de M. Picot, survenue au mois de mars 1868, Pils se trouvait naturellement désigné pour remplacer son maître : il fut en effet élu membre de l’Académie des Beaux-Arts dans la séance du 7 novembre. Il avait eu dans M. Lenepveu un concurrent redoutable, qui avait failli l’emporter sur lui.

 

 

pour réaliser pour faciliter son exécution. La toile disparut dans l’incendie des Tuileries en 1871 et ne semble pas avoir été gravée ou photographiée. Cependant, au moins deux esquisses à l’huile de grand format en sont connues : Si le coloris de

Prix de Rome en 1838.

D’abord peintre de sujets religieux, il réalise des tableaux à sujet militaire dès 1848 avec Le passage de la Bérésina et en 1849 avec Rouget de L’Isle chantant pour la première fois la Marseillaise.

NAPOLÉON III lui commande plusieurs tableaux (peintures à Sainte-Clotilde et à Sainte-Eustache, plafond de l’escalier du nouvel Opéra).

Il figure au Salon de 1846 à 1875.

Il est professeur à l’école des Beaux-Arts depuis 1863.

Son père, le grenadier PILS, est connu pour son « Journal de Marche », illustré de ses dessins, publié par R. de CISTERNES, chez OLLENDORF (Paris, 1895).

 

 

pour réaliser pour faciliter son exécution. La toile disparut dans l’incendie des Tuileries en 1871 et ne semble pas avoir été gravée ou photographiée. Cependant, au moins deux esquisses à l’huile de grand format en sont connues : Si le coloris de la composition finale fut jugé trop rouge et fut retravaillé par l’artiste après l’Exposition de 1867,

Scolarité à l’École des beaux-arts, entre 2 avril 1831 et 1838.

1838, Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du temple. Premier grand prix de peinture, le 20 octobre.

Villa Médicis, pensionnaire à l’Académie de France à Rome
Entre le 4 janvier 1839 et le 31 décembre 1843.

1840, Adam et Ève chassés du paradis terrestre. Premier envoi de son œuvre à Paris

1841, Les Tireurs d’arc. Deuxième envoi.

1842, Saint guérissant un aveugle. Troisième envoi.

1843, La Mort de Philippe Benizzi. Copie d’une des fresques d’André DEL SARIO au couvent de l’Annunziata à Florence.

1846, Le Christ prêchant dans la barque de Simon. Exposition, nº 1,419. Ce tableau avait été commencé à Rome en 1844.

1847, La Mort de sainte Madeleine. Exposition, nº 1,309. Ce tableau avait été commandé en 1846

1848, Le Passage de la Bérésina. Exposition, nº 3,689. Ce tableau avait été commandé par le colonel Van Karnebeck.
Bacchantes et Satyres. Exposition, nº 3,690.
Baigneuses et Satyres. Exposition, nº 3,691.
Portrait dc M. A. Leturc. Exposition, nº 3,692.
Portrait de M. Roussel.

1849, Rouget de l’Isle chantant pour la première fois la Marseillaise chcz Dietrick, maire à Strasbourg. Exposition, n ° 1,653. Musée de la ville de Strasbourg.
La Gondole. Exposition, n ° 1,656.
Portrait du maréchal Oudinot.

1850, La Mort d’une Sœur de charité. Exposition, nº 2,475. Musée de Toulouse.
Une Sainte Famille. Exposition, nº 2,476.
Un Renard. Exposition, n ° 2,477.

1852, Les Athéniens esclaves à Syracuse. Exposition, nº 1,043. L’esquisse de ce tableau avait été faite à Rome en 1843.
Soldats distribuant du pain aux indigents. Exposition, nº 1,044. Appartient au ministère de l’Intérieur.
Portrait de M. Delabarre.

1853, La Prière à l’hospice. Exposition, nº 933. Appartient à l’hôpital des Enfants malades.
Costumes militaires. Aquarelle. Exposition, n ° 934.

1854, Décorations de la chapelle Saint-André à Saint-Eustache. Ces Travaux avaient été commencés en 1851.
Portrait de M. Roussel fils.
Le Passage du Niémen.
Commandé par le colonel Van Karnebeck.

1855, Une Tranchée devant Sébastopol. Exposition, nº 3,801. Appartient au Musée de Bordeaux.
Costumes militaires. Aquarelle. Exposition, nº 3,802.
Les Zouaves.

1856, Distribution des aigles. Palais du Luxembourg, salle du Sénat. Commandé en 1855.

1857, Le Débarquement de l’armée française en Crimée. Exposition, nº 2,164.
Étude d’artillerie. Aquarelle. Exposition, nº 2,165.
Portrait de M. de Peyronnet. Aquarelle. Exposition, nº 2,166. Aquarelles faites à Vincennes.

1858, Décoration de la chapelle Saint-Remy à l’église Sainte-Clotilde.
La Bénédiction sur le champ de bataille.

1859, Défilé des zouaves dans la tranchée. Exposition, nº 2,455.
Portrait de Mme N. Giles. Exposition, nº 2,456.
Portrait de M. Lecointe, architecte. Exposition, nº 2,457.
L’École à feu à Vincennes. Aquarelle. Exposition, nº 2,458. Appartient à M. E. André.
Portrait de M. de Castelnau d’Essenault. Aquarelle. Exposition, nº 2,459.

1861, La Bataille de l’Alma. Exposition, nº 2,555. Musée de Versailles. Ce tableau avait été commandé en 1857.
Portrait de M. de Rainneville. Portrait de M. de l’Héraule. Aquarelles faites en Algérie.

1862, Tableaux et aquarelles en Algérie.

Professeur à l’École des Beaux-Arts de 1864 à 1875.

1864, La Bataille de l’Alma, Défilé de zouaves, Les Artilleurs. Aquarelles.

1865,  Un Bataillon de chasseurs à pied. Aquarelle.
La Garde du drapeau. Aquarelle.
Portrait de M. de Galiffet. Aquarelle.

1866, Batterie d’artillerie passant un gué. Aquarelle. Exposition, nº 2,490.
Deux soldats, retour de Crimée.

1867, La Réception des chefs kabyles par l’Empereur. Exposition universelle. Ce tableau avait été commandé par le ministère d’État en 1862.
Portrait de l’amiral Rigault de Genouilly. Musée de Versailles.

Élu, le 7 novembre 1868, membre de l’Académie des Beaux-Arts (section de Peinture).

1868, Inauguration de l’église de Montfort.

1869,  Retour d’une battue de chasse au château de la Buzardière. Exposition, nº 1,940.
Zouaves en embuscade.

1870, Les Cuirassiers. Aquarelles faites pendant le siège de Paris par les Prussiens.

1871, Aquarelles faites pendant la Commune.

1872, Attelage d’artillerie. Aquarelle.
Repos d’artillerie. Aquarelle.
Aquarelles faites dans les Pyrénées.

1873, Les Tuileries en 1871. Aquarelle. Exposition, nº 1,201.
Portrait de Mlle H …. Aquarelle. Exposition, 1 ° 1,202.

1874, Le Jeudi saint en Italie, dans un couvent de Dominicains. Exposition, nº 1,490.
Portrait de M. de Vogüé.
Portrait de M. de Raimbeaux fils.

1875, La Place Pigalle. Aquarelle. Exposition, n. 2,644.
La Place Pigalle, effet de neige. Aquarelle. Exposition, n. 2,643.
La Garde mobile des Côtes-du-Nord, sous le viaduc d’Auteuil. Aquarelle. Exposition, nº 2,615.
Décorations du nouvel Opéra. Ces travaux avaient été commandés en 1865.
Portraits d’enfants.

Pendant les années passées dans l’atelier de François PICOT (Paris, 1786 –  1868), PILS se lie d’amitié avec, entre autre, Achille SCHNEIT (Paris,  1810 – Avallon, 1886).

En 1848, la famille SCHNEIT s’installe à Avallon après les évènements de juin 18481.
Achille SCHNEIT installe son atelier dans une partie de presbytère de l’église Saint-Martin-du-Bourg.
Il y enseigne le dessin et la peinture. L’atelier contient un assez grand nombre d’études peintes par lui-même, ses amis et quelques œuvres originales de PILS. Les œuvres d’art exposées sur les murs de son l’atelier appartiennent au musée, le testament d’Achille Schneit en date du 1er décembre 1882, contient la disposition suivante : «Je lègue à la Ville d’Avallon tout ce que renferme mon atelier pour créer un musée».

“Trois petites toiles étaient dues au pinceau d’Edouard Pils, frère aîné de celui qui est devenu célèbre. Ce jeune peintre est mort prématurément en 1852 ; l’une de ses compositions est le premier projet d’un épisode de la Saint-Barthélémy, qui a figuré au Salon de 1846, et l’autre est l’ébauche d’une scène antique intitulée : Poésie, qui a été exposée en 1847 ; la troisième est une nature morte représentant un renard et un geai.
Le peintre le plus largement représenté à l’atelier, de même qu’il tenait la plus grande place dans l’affection de Schneit, est Isidore Pils. De sa propre main sont les tètes d’une belle Italienne, d’un chasseur à pied, d’un mulâtre et celle d’une chienne épagneule que l’artiste a peinte en 1852, à Avallon, pendant un des voyages qu’il y a faits ; enfin une aquarelle représentant un attelage de bœufs de la campagne romaine.
De lui encore, une esquisse du Rouget de Lisle chantant la Marseillaise, et deux sujets de concours de l’Ecole des Beaux-Arts : le Départ du jeune Tobie et Socrate venant chercher Alcibiade chez Aspasie. Enfin l’esquisse du Jésus prêchant dans la barque de
Simon, une Assomption au crayon, et un très beau dessin de mains et de bras, rehaussé de crayon rouge et blanc. Quant aux copies ou reproductions des œuvres de ce maître, elles étaient légion. Il y avait d’abord une réduction de la Prière à l’Hôpital Saint-Louis et de la Mort d’une Sœur de Charité, et quelques têtes d’enfants, grandeur d’exécution, extraites de ces deux tableaux. Mais surtout, de-tous les coins de l’atelier, sortaient des zouaves, des turcos, des lignards, des chasseurs de Vincennes, les uns au repos, les autres combattant, ou bouclant leur sac, ou sonnant du clairon. Tous, pleins de vérité, s’étaient échappés des toiles qui, de 1852 à 1865, avaient établi la réputation de Pils. C’étaient les troupiers de la Distribution de Pain aux Indigents (1852), de la Tranchée devant Sébastopol (l855), du Débarquement en Crimée (1857), qui, au dire de Schneit, était l’œuvre la plus parfaite de son ami, et de la Bataille de l’Alma; qui lui valut la médaille d’honneur au Salon de 1861 et qui était représentée à l’atelier par une lithographie.”

Source : “Le Peintre Achille SCHNEIT et le Général baron SCHNEIT” par Xavier BAUDENET, Bulletin de la Société d’Études d’Avallon (SEA), 1919-1920.