Numérisation haute précision au scanner métrologique ATOS
Fragment de statues gallo-romaine

Non exposé

Ce projet de numérisation, est fondé sur une solution 3D métrologique haute précision pour laquelle la MSHE Ledoux de Besançon possède une expérience notable depuis 2014. La précision haute résolution de ces modèles devraient permettre aux spécialistes d’atteindre les objectifs suivants :
1. être utilisés pour la mise en valeur d’une collection exceptionnelle ;
2. permettre la réalisation de remontage cohérent et de compléter les éventuelles statues principales en manipulant virtuellement les fragments ;
3. aider au démontage, à la restauration, au remontage et au soclage des statues.

Projet financé par la ville d’Avallon, l’association des amis du Musée de l’Avallonnais et l’association du Musée de l’Avallonnais Jean Després.

Matthieu Thivet, ingénieur de recherche, université de Franche-Comté, UMR 6249 Chrono-environnement

Focus

Numérisation haute précision au scanner métrologique ATOS
Responsables scientifiques :
Matthieu Thivet, ingénieur de recherche, université de Franche-Comté, UMR 6249 Chrono-environnement, UFR SLHS, 30-32 rue Mégevand, 25030 Besançon cedex.
Responsable de la numérisation et du traitement des données
Organisme scientifique support :

Amandine Angeli, ingénieur d’étude contractuel, MSHE N. Ledoux (UAR3124), 1 Rue Charles Nodier, 25030 Besançon cedex UAR 3124 MSHE N. Ledoux et UMR 6142 Chrono-environnement

Montmarte

À environ 6 km au nord-ouest d’Avallon, sur la commune de Vault-de-Lugny et plus précisément sur la butte du Montmarte, les fouilles de 1822, par l’architecte Caristie et deux archéologues amateurs Préjean et Malot (Préjean, 1829 ; Malot, 1868 ; Louis, 1943), ont permis la découverte d’un temple gallo-romain daté du Ier siècle de notre ère. Les fouilles du fanum ont mis au jour un ensemble de statues anthropomorphes fragmentées en marbre et calcaire parmi lesquelles ont pu être identifiées deux statues monumentales en calcaire représentant le dieu Mars et un «Prêtre». Les recherches se sont poursuivies en 1907 et 1908 par l’abbé Parat puis en 1981-1982 par Albéric Olivier. Cette nouvelle campagne a permis de préciser le plan du temple sans pour autant fournir de matériel important (Rolley & Hermary, 2004 ; Delor, 2002).

L’importance de la collection statuaire de Montmarte, publiée en 1910 par Espérandieu et reconnue par J.-J. Hatt (Hatt, 1966), a fait l’objet de recollage par P. Poulain puis J. Marcadé. L’étude des fragments permet aujourd’hui de reconnaître quatre statues de taille normale en marbre représentant Mars juvénile, deux statues en calcairede taille normale presque complètes, une tête de mars juvénile, une
tête de barbue, une tête de style provincial, quelques fragments de statues au double de la taille et des fragments de fourreau, bouclier, cimier et casque appartenant sans doute à des reliefs architectonique. (Delor, 2002 ; Rolley & Hermary, 2004)