Anonyme

Saint Georges combattant le dragon

Bas-relief  du XVIe siècle, influence de Michel Colombe (vers 1430 – vers 1512/1515), sculpteur français de l’école de Tours.

Calcaire, traces d’enduit peint (?)
non exposé

Don : Mme la Supérieure du couvent des Ursulines d’Avallon.
Société d’Études d’Avallon (BSEA) 1898, p. 12 “liste des dons” : “Madame la Supérieure du couvent des Ursulines d’Avallon, ayant fait des fondations pour construire un annexe aux bâtiments occupés par les Ursulines, y a trouvé une jolie pierre sculptée représentant saint Georges terrassant le dragon, qu’elle a donné au musée archéologique, à la fin d’avril 1898. La Société d’Etudes lui a voté des remerciements dans sa séance de mai 1898.”

L’ancien couvent des Ursulines est actuellement le collège et lycée Jeanne d’Arc.

La légende de saint Georges
Georges, officier romain, vint à traverser Trébizonde, contrée terrorisée par un dragon exigeant un tribut quotidien de jeunes gens à dévorer ; le sort, ce jour-là, a désigné la princesse. Georges engage un combat acharné contre la bête qu’il transperce de sa lance et délivre ainsi la princesse. Personnage totalement légendaire, Georges devint le patron des chevaliers. Son culte se développa plus particulièrement en Europe, au retour des croisades.